Dôme 1 & 2 - Stephen King

Dome tome 1 et tome 2

Je me demandais pourquoi, cet été, j'avais eu envie de lire Dôme de Stephen King. Etant actuellement complètement embarqué dans les Misérables de Victor Hugo, j'ai repoussé cette lecture à plus tard. A plus tard, oui, mais voilà, il y a 15 jours j'apprends qu'M6 va diffuser une série tirée du livre. Comme cela fait quelque temps que l'on a plus eu droit à du Stéphen King à la télévision et que l'automne est propice à regarder des séries bien au chaud chez soi, je me suis dis que je pourrai suivre cette diffusion. MAIS, je ne me laisserai pas gâcher le plaisir de découvrir l'histoire par ma télévision. Je me suis donc mis au défi de lire les livres avant la diffusion télévisée.

Me voilà face à un délai de 13 jours pour avaler les 1444 pages que composent les deux tome de ce romans. Et j'y suis arrivé en 11 jours exactement, soit un peu plus de 130 pages par jours.

Revenons à présent sur l'histoire en elle même. Je préviens ça risque de spoiler un peu dans les lignes qui suivent.

Dôme de Stephen King, c'est du Stephen King, ça se lit bien, sans être spécialement profond. Une ville est mise sous la cloche d'un champs de force. Personne ne sort, pesonne n'entre. Voila le pitch.

Nous suivons les différents protagonistes de l'histoire, au demeurant tous très attachants, et les voyons se croiser au fil de l'évolution du livre. C'est assez plaisant à suivre surtout que tous les points de vue sont bien mis en scène. Cependant je suis assez supris par les partis pris par la narration. En effet, dans cette histoire les gens réagissent n'importe comment. Et ce, que ce soit à l'intérieur ou à l'extérieur du dome.

Points que je trouve les plus représentatifs de ce phénomène sont les suivants :

1) à aucun moment il n'est décrit de personnages tentant de détruire le dome de l'intérieur.

2) de leur coté à l'extérieur les militaires se bornent à tourner le dos au dômes et à ne communiquer avec aucun prisonniers.

Hormis ces quelques abbérations narratives, l'histoire tient la route et j'ai apprécié retrouver des personnages assez torturés et les descriptions saignantes de Stéphen King. Au fur et à mesure où nous avançons dans l'histoire, le nombre de personnage diminue, que ce soit à cause d'accident, de meutre ou de suicide. Une belle hécatombe.

Dernier point que je soulève, la fin de l'histoire est malheureusement un peu trop digne d'un Werber. Attention spoiler : Il semble que le dome soit le fait d'extra-terrestres nous observant d'une galaxie lointaine et ayant la possibilité de nous mettre sous cloche pour s'amuser. Ceci me rapelle un peu trop le concept de "Nos Amis les Humains". Un dénouement un peu trop perché à mon gout, mais c'est aussi assez habituel chez King il n'y à qu'a se souvenir de la fin de "ça".

En résumé : C'est pas mauvais, mais pas essentiel non plus. Un livre à lire sur la plage l'été.

Viper dimanche 03 novembre 2013 : 20:07 Lecture