Paranoïaque

La planète à l’écoute des routeurs.
Des cyclopes sur les rues en chaleurs.
Le silence aux alertes des lanceurs.
Dans les salons des émois sans pleurs.

Le réseau à la solde des communicants,
De liants deviennent surtout grands manipulants.
En s’écrasant des bonbons forment les rangs,
D'assemblées de générations de perdants.

Sur les places ils s’époumonent “occupy”.
Autour de moi je n’en vois guère qui vaillent.
Mobile en poche, biaisée est la bataille.
Sous le masque le gui devient feu de paille.

D’une image gratuitement partagée,
En un clic, d’orgueil l’ego se repaît.
Son abonnement : du néant exprimé
En kilobits nos amours liquidées.

Aux p’tits qu’on fibre dès le plus jeune âge,
Dans la mer de données l’apprentissage,
D’une histoire qui a pourtant mille ans d’âge,
Que celui qui ne code fera naufrage.

D’un monde qu’on rêvait paradisiaque.
Je suis devenu hypocondriaque.
Et pour ce tout que je juge démoniaque,
Suis-je devenu un grand paranoïaque

Licence Creative Commons Paranoïaque est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International.

Viper lundi 14 juillet 2014 : 18:29 Textes

Liberté d'expression :

Par brit, dimanche 27 juillet 2014 à 20:25

Il n'y a pas d'âge pour écrire. Il y a toujours eu un poète en toi. Tu disais à une époque que tu regardais sur les fenêtres "les larmes de la pluie". Aujourd'hui vient pour toi le temps de l'écriture. Comme l'expression orale l'écriture est une autre forme de liberté.

Flux RSS des commentaires

Fermeture temporaire des commantaire pour cause de spam !