Le meilleur des mondes - Aldous Huxley

Couverture du meilleur des mondes d'aldous Huxley Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley .

Dans un monde devenu totalitaire suite à une guerre mondiale, les humains sont conditionnés pour être heureux dès la naissances.

Les Hommes n'ont plus de parents, ils sont générés, clonés, selon les besoins en mains d'oeuvre de la société.

Créés selon différentes classes des Epsylons aux Alpha-Plus-Plus, chaque castes à une taches prédéfinie a exécutée, est est conditionné pour ne réaliser que cela, et avec joie pendant ses heures de travail.

Aucun moment de répits, même les loisirs sont inculqués par la société.

Vous l'aurez compris, l'ambiance de ce livre est vraiment vraiment particulière. Je ne sais pas si j'ai vraiment bien compris toute l'histoire, mais Aldous Huxley met en perspective se monde, avec des réserves d'humains passablement libres car non conditionnés.

Pour ma part, je n'ai trouvé ni l'un, ni l'autre des mondes convainquant et engageants, ni le totalitaire, ni le "libre". Cependant, le livre propose quelques concepts intéressants que je vous cites ici

  - C'est affreux, c'est affreux, répétait-elle continuellement. Et comment pouvez vous parler comme cela de votre désir de ne pas être une partie du corps social ? "Nous ne pouvons nous passer de personne, les Epsylons même..."

[...]

- Comment je le peux ? répéta-t-il méditativement. - Non le véritable problème, c'est celui-ci : Comment se fait-il que je ne puisse pas, ou plutôt - car, après tout, je sais fort bien pourquoi je ne peux pas - qu'est ce que j'éprouverai si je le pouvais, si j'étais libre, si je n'étais pas asservi par mon conditionnement ?

Dommage songea-t-il tandis qu'il signait. C'était un travail magistral. Mais une fois que l'on commence à admettre des explications d'ordre finaliste, hé quoi, on en sait pas où cela peut conduire. C'est ce genre d'idées qui pourrait facilement déconditionner les esprits les moins solidement arrêtés parmi les les castes supérieures, qui pourrait leur faire perdre la foi dans le bonheur comme Souverain Bien, et leur faire croire, à la place, que le but est quelque part, au-delà, quelque part au-dehors de la sphère humaine présente; que le but de la vie n'est pas le maintien du bien-être, mais quelques renforcement, quelques raffinement de la conscience, quelque accroissement du savoir...

Viper jeudi 22 mars 2007 : 20:08 Lecture

Liberté d'expression :

Par giz404, jeudi 22 mars 2007 à 23:44

Je l'ai lu il y a quelques années, c'est un livre à ne pas manquer, tout comme 1984. La réflexion qu'il propose est intéressante, loin de la vision manichéenne que proposent souvent les bouquins d'anticipation.

Par stardust, vendredi 11 avril 2008 à 20:57

C'était pour savoir car je ne trouve pas de réponse à cette question qui est la visée du texte. Je vous avoue que j' hésite entre deux visées celle didactique que je pensais qu'elle pourrait correspondre totalement mais aussi la visée argumentative, c'est à dire que le texte inciterait le lecteur à réfléchir sur des questions sociales, religieuses, politiques. L'auteur chercherait à persuader le lecteur et à le convaincre de partager ses points de vue.Es ce que quelqu'un pourrait m'aider face à ce blocage??

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