Le génie du Capitalisme (La génie de la Bête) - Howard Bloom
Le génie du Capitalisme (La génie de la Bête)
J'avais adoré les premiers ouvrages d'Howard Bloom. C'est donc avec une grande impatience que j'attendais la traduction de son dernier ouvrage.
Première déception, la traduction française n'a pas respecté le titre original (The Genius Of The Beast / Le génie de la bête) et à maladroitement traduit par "Le génie du capitalisme".
Certe il est question de capitalisme dans cet ouvrage, mais je trouve le titre français un peu trop partisant.
L'objet du livre se voulant justement de démonter la mauvaise image dont souffre le capitalisme à notre époque.
Au fil des pages, Howard Bloom tente de nous prouver par A + B que le capitalisme a apporter plus de choses bénéfiques qu'il n'a créé de dégats ou défavorisé les peuples.
Malheureusement, bien souvent, une simple réflexion pourrait remettre en question ses points de vus, frollant parfois de manière assez proche le point godwin.
Je prendrais notamment l'exemple de l'histoire des bactéries qui n'hésitent pas à se suicider pour le bien de la colonie. Prendre cet exemple pour justifier le fait que le super organisme prévaut sur l'entité propre est certainement valable pour améliorer une espèce sur le long terme, cependant, à court terme ce sont bien des individus qui meurent... je craint que rapporté à la société humaine celà ne soit guère acceptable.
Il y a cependant d'autres exemples que j'ai nettement plus appréciés tels que l'exemple du commerce du savon à la fin des années 1800, qui fut l'un des plus beau exemple de capitalisme, notamment par l'usage de communication et de publicité de manière outrancière. Ce commerce à permis de démocratiser, dans un premier temps au sein de la bourgeoisie puis dans les classes populaires, l'habitude de l'hygiène ce qui en quelques années à permis à l'espèce humaine (tout du moins occidentale) de gagner quelques années d'espérance de vie.
In Fine, ce livre est interessant, mais n'est cependant pas au même niveau que les précédents livres d'howard bloom Le Principe de Lucifer et Le Principe de Lucifer, tome 2 : Le Cerveau global
Viper mercredi 30 mai 2012 : 21:14 Lecture
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Par BrokenClock, jeudi 31 mai 2012 à 09:58
Il y a cependant d'autres exemples que j'ai nettement plus appréciés tels que l'exemple du commerce du TABAC (oups) au XXième siècle, qui fut l'un des plus beau exemple de capitalisme, notamment par l'usage de communication et de publicité de manière outrancière. Ce commerce à permis de démocratiser, dans un premier temps au sein de la bourgeoisie puis dans les classes populaires, l'habitude de fumer ce qui en quelques années à permis à l'espèce humaine (toute entière) de perdre quelques années d'espérance de vie.
Par Luc, jeudi 31 mai 2012 à 10:10
Pas vraiment sur que le Tabac ai attendu le XXIème siècle pour profiter des joies du capitalisme.
Mais effectivement, je vient de me rendre compte qu'en fait je n'avais pas fini mon article.
Sans vouloir spoiler la fin du livre, la Théorie de M. Bloom, est que le problème n'est pas le capitalisme en lui même. Mais l'orientation que ce dernier prends.
Pour lui, le capitalisme a besoins d'être "messianique" et oeuvrer prioritairement à faire évoluer l'homme plutôt que de servir de prétexte a enrichir une minorité.
C'est très idéaliste, et c'est ce qui ponctue la quasi totalité de son livre.
Cher M. Bloom, vos idées sont convaincantes oui, mais...
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